Alors que Robert De Niro brille actuellement dans « The Alto Knights » en relevant le défi d’incarner simultanément deux figures majeures de la mafia italo-américaine – Vito Genovese et Frank Costello – dont la rivalité a culminé en 1957, l’occasion est parfaite pour revisiter les plus grands rôles de cette légende du cinéma. De ses débuts marquants jusqu’à aujourd’hui, De Niro a bâti une carrière extraordinaire qui a redéfini l’art de l’interprétation au cinéma.
Sommaire
1. Mean Streets (1973)
« Mean Streets » représente la première collaboration significative entre Robert De Niro et le réalisateur Martin Scorsese, marquant le début d’un partenariat artistique légendaire. Dans ce film, De Niro incarne Johnny Boy, un jeune homme imprévisible et autodestructeur évoluant dans les quartiers italiens de New York. Ce drame urbain semi-autobiographique de Scorsese plonge le spectateur dans l’univers brutal de la petite criminalité de Little Italy.
La performance de De Niro y est particulièrement remarquable par son intensité et son naturel, annonçant déjà le talent exceptionnel de l’acteur.
« Mean Streets » a établi les fondations stylistiques de nombreux films de gangsters qui suivront et a propulsé la carrière de De Niro vers les sommets. Sa performance brute et authentique dans ce film annonce déjà la profondeur et l’intensité qui caractériseront ses rôles les plus emblématiques.
2. Le Parrain – 2e Partie (1974)
Dans « Le Parrain 2 », De Niro incarne le jeune Vito Corleone, rôle qui lui vaudra son premier Oscar. Sa performance magistrale montre l’ascension du personnage dans le monde du crime organisé.
Ce film est considéré par beaucoup comme supérieur au premier volet. De Niro y livre une interprétation nuancée, apprenant même le dialecte sicilien pour plus d’authenticité.
Cette performance dans Le Parrain 2 a cimenté la réputation de De Niro comme acteur d’exception. Sa capacité à incarner la version jeune d’un personnage déjà emblématique, tout en y apportant sa propre profondeur, démontre son extraordinaire talent de transformation. Le film reste une référence incontournable dans l’histoire du cinéma et l’un des sommets de la carrière de l’acteur.
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3. Taxi Driver (1976)
« Taxi Driver » présente De Niro dans le rôle iconique de Travis Bickle, un vétéran du Vietnam devenu chauffeur de taxi, mentalement instable. Sa réplique « You talkin’ to me? » est entrée dans la légende du cinéma. Cette nouvelle collaboration avec Scorsese explore l’aliénation urbaine et la violence.
De Niro s’est pleinement immergé dans le rôle, obtenant même une licence de chauffeur de taxi pour préparer le personnage.
L’interprétation de Travis Bickle par De Niro reste l’une des plus marquantes du cinéma américain. Son portrait saisissant d’un homme isolé et perturbé a influencé des générations d’acteurs et de cinéastes. La descente aux enfers du personnage, captée avec une intensité rare par l’acteur, fait de ce film une œuvre intemporelle sur la solitude urbaine et la psychologie troublée.
4. Casino (1995)
Dans « Casino », De Niro retrouve Scorsese pour incarner Sam « Ace » Rothstein, un génie des paris sportifs chargé de diriger un casino pour le compte de la mafia. Cette fresque sur Las Vegas des années 70-80 lui permet d’explorer la complexité d’un personnage partagé entre ambition professionnelle et démons personnels.
Face à Sharon Stone et Joe Pesci, il livre une performance nuancée d’un homme méticuleux dont le contrôle s’effrite progressivement, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.
Ce film a non seulement marqué l’histoire du cinéma, mais a également contribué à populariser l’univers des casinos auprès du grand public. L’attention méticuleuse portée par De Niro à son personnage, notamment dans les scènes où il supervise les opérations financières et les transactions rapides du casino, fait écho à l’évolution moderne des établissements de jeux en ligne, où l’efficacité des casinos au retrait instantané est devenue un critère essentiel pour les joueurs recherchant la même fluidité opérationnelle que celle montrée dans le film.
La performance mesurée de De Niro dans « Casino » constitue un contrepoint fascinant à ses rôles plus explosifs. Son interprétation d’Ace Rothstein capture parfaitement la tension d’un homme brillant mais profondément imparfait, naviguant dans un monde où la moindre erreur peut être fatale. La précision avec laquelle il incarne ce personnage obsessionnel et sa dégradation progressive font de ce film l’une des collaborations les plus accomplies entre l’acteur et Scorsese.
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5. Voyage au bout de l’enfer (1978)
Dans ce puissant film sur la guerre du Vietnam, De Niro joue Michael, un ouvrier d’origine russe enrôlé avec ses amis. Le film dépeint les traumatismes de guerre à travers la tragique métaphore de la roulette russe.
Sa performance sobre et émouvante, aux côtés de Christopher Walken et Meryl Streep, contribue à faire de ce film l’une des œuvres les plus marquantes sur ce conflit.
« Voyage au bout de l’enfer » a redéfini le genre du film de guerre en explorant les séquelles psychologiques du conflit vietnamien. La retenue et la profondeur émotionnelle dont fait preuve De Niro dans ce rôle contrastent avec certaines de ses performances plus explosives, démontrant l’étendue de son registre. Sa capacité à communiquer la douleur intérieure et les traumatismes de son personnage sans excès a contribué à la puissance durable de cette œuvre majeure.
6. Raging Bull (1980)
« Raging Bull » représente peut-être la performance la plus physiquement exigeante de De Niro. Il incarne le boxeur Jake LaMotta, prenant plus de 27 kg pour les scènes où le personnage est plus âgé.
Ce biopic en noir et blanc est considéré comme l’un des plus grands films américains. De Niro y remporte son second Oscar pour une performance d’une intensité rare.
« Raging Bull » illustre parfaitement le dévouement légendaire de De Niro pour son art. Son immersion totale dans le personnage de LaMotta, tant physiquement que psychologiquement, a établi de nouveaux standards pour la méthode acting à Hollywood. Cette collaboration avec Scorsese représente le sommet de leur association artistique et reste un exemple insurpassable de la symbiose entre un réalisateur visionnaire et un acteur d’exception totalement investi dans son rôle.
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7. La Valse des pantins (1982)
Dans « La Valse des pantins » (The King of Comedy), De Niro incarne Rupert Pupkin, un aspirant comédien obsédé par la célébrité. Ce rôle marque un virage dans sa carrière, explorant l’aspect psychologique d’un personnage dérangé mais d’une manière plus subtile.
Cette troisième collaboration avec Scorsese offre une critique acerbe de la culture de la célébrité. De Niro y livre une performance dérangeante et complexe, entre pathétique et menaçant.
Ce film visionnaire a acquis avec le temps un statut culte. La performance de De Niro y est remarquable par sa capacité à rendre attachant un personnage pourtant profondément troublant. Son interprétation de Pupkin préfigure de façon étonnante notre ère obsédée par la célébrité et constitue l’une des analyses les plus pertinentes de la psychologie du fan obsessionnel au cinéma.
8. Il était une fois en Amérique (1984)
Dans cette fresque magistrale de Sergio Leone, De Niro incarne David « Noodles » Aaronson, un gangster juif dont nous suivons la vie sur plusieurs décennies. Ce rôle complexe lui permet d’explorer toutes les facettes d’un personnage vieillissant, marqué par la nostalgie et les regrets.
Le film, avec sa structure narrative non-linéaire, offre à De Niro l’occasion de démontrer sa maîtrise des nuances émotionnelles à différentes périodes de la vie d’un homme.
« Il était une fois en Amérique » représente l’un des sommets du cinéma épique. La performance tout en retenue de De Niro y est essentielle pour ancrer cette saga dans une réalité émotionnelle tangible. À travers son regard, nous percevons le poids du temps qui passe et la mélancolie des opportunités perdues, conférant au film sa dimension universelle et intemporelle.
9. Brazil (1985)
Dans la dystopie surréaliste de Terry Gilliam, De Niro fait une apparition mémorable dans le rôle d’Harry Tuttle, un plombier rebelle luttant contre la bureaucratie oppressante. Bien que son temps à l’écran soit limité, sa présence ajoute une dimension significative à cette satire futuriste.
Ce rôle secondaire témoigne de la volonté de De Niro de sortir de sa zone de confort en s’associant à des projets audacieux et visionnaires.
L’apparition de De Niro dans « Brazil » démontre sa capacité à apporter une crédibilité et une profondeur même à des personnages au temps d’écran limité. Sa participation à ce film culte témoigne également de son ouverture à des univers cinématographiques plus expérimentaux et à des collaborations avec des réalisateurs aux visions singulières, enrichissant ainsi son répertoire au-delà des drames réalistes qui ont fait sa réputation.
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10. Mission (1986)
Dans « Mission », De Niro joue Rodrigo Mendoza, un marchand d’esclaves et mercenaire qui cherche la rédemption en devenant jésuite. Ce drame historique situé en Amérique du Sud au XVIIIe siècle permet à l’acteur d’explorer des thèmes spirituels et moraux profonds.
Sa performance physique est particulièrement notable, notamment dans la scène emblématique où il gravit une cascade en portant le poids de son armure comme pénitence.
La transformation de Mendoza, de l’homme violent au missionnaire dévoué, est rendue avec une intensité poignante par De Niro. Cette interprétation, plus intériorisée que certains de ses rôles plus explosifs, révèle la capacité de l’acteur à communiquer une profonde évolution spirituelle. Le film, magnifié par la musique d’Ennio Morricone, reste un monument du cinéma où la quête de rédemption trouve une incarnation particulièrement émouvante.
11. Les Incorruptibles (1987)
Dans ce film de Brian De Palma, De Niro incarne le célèbre gangster Al Capone avec un mélange de charisme magnétique et de brutalité glaciale. Face à Kevin Costner et Sean Connery, il livre une performance marquante bien que relativement brève.
Son interprétation de Capone, notamment la fameuse scène de la batte de baseball, est devenue emblématique de la représentation de ce personnage historique au cinéma.
Bien que « Les Incorruptibles » soit davantage centré sur les agents fédéraux qui traquent Capone, la présence de De Niro imprègne le film d’une menace constante. Sa capacité à incarner un personnage historique tout en évitant les clichés démontre encore une fois son talent exceptionnel. Sa version de Capone, oscillant entre raffinement apparent et violence soudaine, enrichit considérablement cette relecture stylisée de Chicago pendant la Prohibition.
12. Midnight Run (1988)
Dans « Midnight Run », De Niro dévoile ses talents comiques en incarnant Jack Walsh, un chasseur de primes chargé de ramener un comptable en fuite joué par Charles Grodin. Cette comédie d’action lui permet de montrer une facette plus légère de son jeu tout en conservant l’intensité qui le caractérise.
Le duo qu’il forme avec Grodin fonctionne à merveille, leur chimie à l’écran reposant sur un équilibre parfait entre tension et humour.
« Midnight Run » a révélé le potentiel comique d’un acteur jusqu’alors associé à des rôles dramatiques intenses. De Niro y démontre un timing comique remarquable sans jamais compromettre la crédibilité de son personnage. Cette incursion réussie dans un registre plus léger a ouvert la voie à la diversification ultérieure de sa carrière et reste aujourd’hui l’une des comédies d’action les plus appréciées des années 80.
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13. Les Affranchis (1990)
De Niro retrouve Scorsese pour « Les Affranchis » (Goodfellas), où il incarne Jimmy Conway, un gangster charismatique et impitoyable inspiré du criminel réel Jimmy Burke. Aux côtés de Ray Liotta et Joe Pesci, il compose un trio mémorable dans cette plongée frénétique au cœur de la mafia.
Sa performance subtile en fait un personnage d’autant plus menaçant qu’il semble initialement rationnel et posé, contrastant avec la volatilité de Tommy DeVito incarné par Pesci.
Ce film marque l’apogée du cinéma mafieux américain. De Niro y livre une interprétation nuancée qui capture parfaitement l’ambiguïté morale de son personnage. Sa présence magnétique à l’écran et sa capacité à passer de la cordialité à la menace en un instant contribuent grandement à l’atmosphère de danger constant qui imprègne le film, faisant de « Les Affranchis » une référence incontournable du genre.
14. L’Éveil (1990)
Dans « L’Éveil » (Awakenings), De Niro incarne Leonard Lowe, un patient catatonique qui retrouve temporairement conscience grâce à un nouveau traitement administré par un médecin joué par Robin Williams. Ce rôle lui permet d’explorer la vulnérabilité physique et émotionnelle avec une sensibilité remarquable.
Sa performance exigeante, nécessitant une maîtrise corporelle exceptionnelle, lui vaut une nomination aux Oscars et démontre encore une fois son engagement total.
L’interprétation de De Niro dans ce drame médical compte parmi ses performances les plus émouvantes. Sa capacité à communiquer les émotions intenses de Leonard, d’abord prisonnier de son corps puis redécouvrant le monde, est bouleversante de justesse. Ce rôle, radicalement différent de ses gangsters et personnages violents, illustre parfaitement l’extraordinaire versatilité de l’acteur et sa capacité à susciter l’empathie.
15. Les Nerfs à vif (1991)
Dans ce remake de Martin Scorsese, De Niro incarne Max Cady, un ex-détenu qui terrorise systématiquement l’avocat (Nick Nolte) responsable de son incarcération. Sa transformation physique pour ce rôle est impressionnante, développant une musculature imposante et se couvrant de tatouages inquiétants.
Cette performance intense et dérangeante compte parmi les vilains les plus mémorables du cinéma, De Niro y explorant les aspects les plus sombres de la psyché humaine.
« Les Nerfs à vif » montre De Niro dans l’un de ses rôles les plus inquiétants. Sa capacité à incarner la menace pure tout en conservant une intelligence calculatrice fait de Max Cady un antagoniste d’autant plus effrayant. Sa préparation physique et psychologique pour ce rôle témoigne une fois encore de son dévouement légendaire, créant un personnage dont l’ombre plane sur l’ensemble du film avec une intensité rarement égalée au cinéma.
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16. Il était une fois le Bronx (1993)
Pour sa première réalisation, De Niro choisit d’adapter le roman « A Bronx Tale » et y joue également le rôle de Lorenzo, un chauffeur de bus honnête dont le fils est attiré par la vie mafieuse incarnée par Chazz Palminteri. Ce film semi-autobiographique explore les thèmes de la paternité, de l’identité et des choix moraux.
En tant qu’acteur-réalisateur, De Niro livre une performance tout en retenue qui contraste intelligemment avec le gangster flamboyant de Palminteri.
« Il était une fois le Bronx » révèle le talent de De Niro derrière la caméra, démontrant sa compréhension profonde de la construction narrative et de la direction d’acteurs. Son interprétation de Lorenzo, un père ordinaire luttant pour l’âme de son fils, compte parmi ses performances les plus touchantes et authentiques. Ce film personnel marque un tournant dans sa carrière, ajoutant la réalisation à son impressionnant arsenal artistique.
17. Heat (1995)
« Heat » offre l’affrontement cinématographique tant attendu entre deux légendes du cinéma : De Niro et Al Pacino. De Niro y incarne Neil McCauley, un braqueur professionnel méthodique traqué par le lieutenant Vincent Hanna (Al Pacino). À leurs côtés, Val Kilmer brille également dans le rôle de Chris Shiherlis, membre clé du gang de McCauley, apportant une intensité et une complexité supplémentaires à ce thriller magistral.
Ce thriller de Michael Mann est célèbre pour sa fameuse scène de café où les deux acteurs partagent enfin l’écran ensemble, mais aussi pour ses séquences d’action spectaculaires, notamment la fusillade en plein centre-ville.
La performance de De Niro dans « Heat » est remarquable par sa retenue et sa précision. Son interprétation d’un criminel discipliné et philosophique, vivant selon un code strict, ajoute une dimension tragique au personnage. La chimie entre De Niro et Pacino, bien que limitée à quelques scènes, constitue un moment historique du cinéma américain. Ce film reste une référence majeure du thriller policier, où l’intensité dramatique ne sacrifie jamais la profondeur des personnages.
18. Jackie Brown (1997)
Dans cette adaptation d’Elmore Leonard réalisée par Quentin Tarantino, De Niro joue Louis Gara, un ex-détenu instable et quelque peu diminué intellectuellement. Ce rôle secondaire mais crucial lui permet d’explorer un registre différent, celui d’un criminel de seconde zone maladroit et imprévisible.
Aux côtés de Samuel L. Jackson et Pam Grier, il compose un personnage éloigné de ses gangsters charismatiques habituels, démontrant encore sa volonté de se renouveler.
Dans « Jackie Brown », De Niro surprend en acceptant un rôle qui déconstruit son image de gangster intelligent et charismatique. Sa performance tout en retenue et en maladresse comme Louis Gara montre sa capacité à s’effacer au profit d’un ensemble, ainsi que son absence d’ego artistique. Cette collaboration avec Tarantino témoigne de son ouverture à des projets qui privilégient une vision d’ensemble plutôt que sa propre performance, enrichissant ainsi sa filmographie d’une facette inattendue.
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19. Mon beau-père et moi (2000)
« Mon beau-père et moi » (Meet the Parents) marque un tournant dans la carrière de De Niro, qui embrasse pleinement la comédie grand public en incarnant Jack Byrnes, un ex-agent de la CIA paranoïaque et intimidant qui teste les limites de son futur gendre (Ben Stiller).
Ce rôle lui permet de jouer avec son image de dur à cuire établie par ses films précédents, en la poussant jusqu’à l’absurde pour des effets comiques.
Le succès de ce film a ouvert une nouvelle phase dans la carrière de De Niro, lui permettant de toucher un public plus large et plus jeune. Sa capacité à parodier sa propre image avec autodérision tout en conservant une présence charismatique a fait de Jack Byrnes l’un de ses personnages les plus populaires. Cette incursion réussie dans la comédie familiale démontre sa versatilité exceptionnelle et sa volonté constante de se réinventer à différentes étapes de sa carrière.
20. Angel Heart (1987)
Dans « Angel Heart », De Niro joue Louis Cyphre, un mystérieux client qui engage un détective privé (Mickey Rourke) pour retrouver un chanteur disparu. Ce rôle énigmatique lui permet d’explorer une dimension plus métaphysique et inquiétante.
Bien que son temps à l’écran soit relativement limité, sa présence magnétique imprègne l’ensemble du film d’Alan Parker, créant une atmosphère de malaise constant.
La performance subtile mais glaçante de De Niro dans « Angel Heart » compte parmi ses apparitions les plus mémorables. Sa capacité à suggérer une menace surnaturelle à travers des gestes minimalistes et un regard pénétrant démontre sa maîtrise absolue de son art. Ce thriller néo-noir aux dimensions mystiques reste un film culte dont l’ambiance unique doit beaucoup à l’inquiétante présence de De Niro, prouvant qu’il peut marquer les esprits même avec un rôle plus restreint.
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