Génie visionnaire ou patron tyrannique ? Steve Jobs a toujours brouillé la ligne entre les deux. Derrière son col roulé noir et son exigence légendaire, il cachait une méthode de recrutement pour le moins déroutante : pas de salle de réunion, pas de costume, juste une bière. Mais, c’est quoi ce « test de la bière » qu’il utilisait pour ses entretiens d’embauche ?
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Le test de la bière pour embaucher ses employés
Steve Jobs, un nom gravé dans le panthéon des visionnaires du XXIe siècle. Charismatique pour certains, tyrannique pour d’autres, le cofondateur d’Apple n’a jamais laissé indifférent. Son génie, souvent brut, s’accompagnait de méthodes de travail aussi originales qu’implacables.
Diriger une entreprise aussi mythique qu’Apple exigeait un flair hors norme, mais aussi un instinct de recrutement redoutable. Et pour dénicher les esprits capables de suivre son rythme, Jobs n’avait rien d’un PDG traditionnel. Oubliez les entretiens guindés dans des bureaux vitrés : lui préférait les bars.
L’homme en col roulé noir et jean délavé invitait régulièrement les candidats prometteurs à boire une bière. Loin d’un test farfelu, cette approche visait à casser la tension et à révéler la vraie personnalité de l’autre. Pas de CV étalé sur la table, pas de jargon corporate, juste une conversation honnête, entre deux gorgées.
Pendant ces tête-à-tête insolites, il pouvait poser une question banale comme « Qu’as-tu fait l’été dernier ? », ou au contraire désarçonnante, « Quand as-tu accompli quelque chose d’important pour la dernière fois ? ».

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Une manière de recruter des esprits brillants selon Steve Jobs
L’objectif n’était pas de piéger, mais de sonder. Comprendre comment la personne pense, réagit, se dépasse. Pour Steve Jobs, les réponses importaient moins que la sincérité, la curiosité et la passion qu’elles trahissaient.
Son credo était simple : mieux vaut une équipe restreinte d’excellents éléments qu’une armée de médiocres. Il parlait souvent de ses employés d’élite comme des « joueurs de niveau A », affirmant que ces talents se reconnaissent entre eux et aiment collaborer. Leur énergie combinée, disait-il, faisait jaillir l’innovation.
Ce cercle d’esprits brillants allait, sous sa houlette, changer à jamais notre rapport à la technologie. L’iMac, l’iPod, puis l’iPhone et l’iPad ne sont pas nés d’un simple savoir-faire : ils sont le fruit d’une culture exigeante, où chaque idée passait à la forge du perfectionnisme.
Quand il s’est éteint en 2011, emporté par un cancer du pancréas, Steve Jobs laissait derrière lui une empreinte indélébile : celle d’un homme qui a transformé un garage californien en empire planétaire. Et s’il y a bien une leçon à retenir de ses méthodes, c’est qu’il savait voir au-delà des diplômes et des apparences.
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