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    Réaction à la colère : Pourquoi cette envie de casser, de pleurer ou de crier ?

    Lorsque nous sommes en colère, on a cette envie de casser un objet, de crier, ou de pleurer. On vous explique tout.
    8 janvier 20259 MinutesAndy RakotondrabePar Andy RakotondrabeAucun commentaire
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    Vous sentez la colère monter en vous, votre sang ne fait qu’un tour, chaque muscle de votre corps se tend. Vous avez l’envie irrépressible de tout briser autour de vous et cela s’accompagne d’un besoin de hurler des mots que vous avez appris à retenir ! Cela nous est tous arrivé un jour.

    La colère est une émotion humaine universelle. Lorsque nous sommes submergés par elle, il n’est pas rare de ressentir un besoin irrépressible de casser quelque chose, de pleurer ou même de crier. Ces réactions peuvent sembler irrationnelles. Toutefois, elles répondent à des mécanismes biologiques et psychologiques profonds. Pourquoi réagissons-nous ainsi ? Quels processus se cachent derrière ces comportements ? Et comment apprendre à mieux gérer cette émotion ? Explorez ces questions avec des études scientifiques pour mieux comprendre les manifestations de la colère.

    Sommaire

    • Bon à savoir : les mécanismes biologiques de la colère
    • Pourquoi veut-on casser quelque chose ?
      • Une réaction instinctive et primitive
      • Une manière de transférer la frustration
      • Une décharge émotionnelle et physiologique
      • Un comportement socialement influencé
    • Les limites et les risques de casser des objets
    • Les larmes de colère : une libération émotionnelle
    • Le cri : un réflexe universel pour relâcher la pression
    • Les crises de colère : comment mieux intervenir en 2025 ?
      • Lorsque vous êtes le principal concerné
      • Lorsque vous êtes en face d’une personne acharnée
    • Une émotion puissante, mais contrôlable

    Bon à savoir : les mécanismes biologiques de la colère

    Le cerveau a un important rôle à jouer. Lorsque nous sommes en colère, l’amygdale (une petite structure du cerveau responsable des émotions) entre en action. Elle envoie des signaux d’alerte au reste du cerveau, notamment au cortex préfrontal. Ce dernier est chargé de prendre des décisions rationnelles. Cependant, lors d’une forte colère, cette dernière partie peut être « déconnectée », laissant place à des réactions impulsives.

    Une étude a montré que l’hyperactivité de l’amygdale est directement liée à des comportements agressifs. En effet, elle amplifie la perception des menaces.

    Et quant aux hormones en jeu ? La colère déclenche une libération de cortisol et d’adrénaline, des hormones de stress. Ces substances augmentent votre rythme cardiaque, votre pression artérielle et votre niveau d’énergie. Elles préparent alors le corps à une réaction de lutte ou de fuite. Ce processus explique pourquoi nous ressentons une montée en puissance physique et émotionnelle pendant un accès de colère.

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    VOIR AUSSI : Se mettre en colère serait très bénéfique, selon une étude

    Pourquoi veut-on casser quelque chose ?

    L’envie de casser quelque chose quand on est en colère est une réaction qui peut sembler violente ou irrationnelle. Pourtant, elle repose sur des mécanismes psychologiques et biologiques profonds. Ce comportement a des origines évolutives, symboliques et émotionnelles.

    Une réaction instinctive et primitive

    L’acte de casser un objet en réponse à la colère peut être interprété comme un retour à des réflexes primitifs de l’être humain. Lorsqu’un individu se sent menacé ou submergé par une frustration, son cerveau active la réponse de « lutte ou fuite ». Cela est orchestré par l’amygdale et le système nerveux sympathique. Dans ce contexte, casser un objet devient une forme de « lutte ».

    Dans les temps préhistoriques, ces réponses étaient nécessaires pour se défendre face aux dangers ou pour réaffirmer son contrôle sur une situation. Aujourd’hui, bien que nos sociétés modernes ne requièrent pas de telles réactions pour survivre, les mécanismes sous-jacents demeurent. Ainsi, casser un objet peut être une manière instinctive d’exprimer une force ou une domination face à une situation perçue comme incontrôlable.

    Une manière de transférer la frustration

    Lorsque vous cassez quelque chose, vous transférez symboliquement votre colère sur un objet. Cela permet d’extérioriser les émotions et de les rendre tangibles. Par exemple :

    • L’objet devient un substitut au problème : lorsque la source de la colère est une personne, un conflit professionnel ou une injustice, l’objet cassé représente cette frustration. Le détruire donne l’impression de résoudre partiellement le problème.
    • Une tentative de contrôle : la colère est souvent déclenchée par un sentiment d’impuissance ou d’injustice. En détruisant un objet, on regagne un semblant de pouvoir, même temporairement, sur quelque chose.
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    Une décharge émotionnelle et physiologique

    Casser un objet offre également une décharge physique immédiate. Le but à court terme : réduire la tension accumulée dans le corps. Lorsqu’on est en colère, le corps produit une énergie importante sous l’effet des hormones de stress comme l’adrénaline. Si cette énergie n’est pas utilisée, elle peut s’accumuler et provoquer des symptômes physiques désagréables. Nous pouvons citer des tremblements, des palpitations ou encore des douleurs musculaires.

    En frappant ou en détruisant quelque chose, cette énergie trouve une issue, soulageant ainsi temporairement le système nerveux. En effet, des études révèlent que les actions physiques comme détruire un objet peuvent diminuer les sensations immédiates de stress et de colère. Bien que cet effet soit de courte durée et le processus assez malsain. En effet, la colère peut resurgir dès le lendemain.

    Un comportement socialement influencé

    L’acte de casser des objets est aussi influencé par les normes sociales et culturelles. Dans certaines cultures ou environnements, exprimer sa colère de manière physique est plus accepté ou toléré. Par exemple :

    • Les salles de rage (rage rooms) : de plus en plus populaires, ces espaces permettent aux individus de briser des objets en toute sécurité pour évacuer leur colère.
    • Les représentations médiatiques : les films et séries montrent souvent des personnages cassant des objets pour exprimer leur frustration. Ces images influencent la perception de ce comportement comme une réponse « naturelle » à la colère.

    Curieux de savoir ce qu’est un rage room ? Découvrez en vidéo :

    VOIR AUSSI : Une émotion serait très utile au travail et ce n’est pas celle que vous croyez !

    Les limites et les risques de casser des objets

    Dr Sophie Kjærvik, auteure principale d’une méta-analyse regroupant 154 études sur la colère et impliquant plus de 10 000 participants, est claire sur le sujet. L’idée largement répandue selon laquelle extérioriser sa colère serait un moyen efficace de la gérer est en réalité un mythe.

    Dans une interview avec Ohio State News, elle a expliqué que cette recherche avait été motivée par la montée en popularité des salles de rage. Les participants sont invités à briser des objets tels que des assiettes, du verre ou des appareils électroniques pour évacuer leur frustration. « Si exprimer sa colère procure un soulagement immédiat, à long terme, cela peut en réalité aggraver les sentiments de colère et d’agressivité », a-t-elle confié à la BBC Reel.

    Par conséquent, bien que casser quelque chose puisse offrir un soulagement immédiat, ce comportement n’est pas toujours bénéfique. S’appuyersystématiquement sur des actions destructrices pour gérer sa colère peut devenir une habitude difficile à briser. Elle empêche d’adopter des stratégies plus saines à long terme.

    Les larmes de colère : une libération émotionnelle

    Pourquoi pleure-t-on de colère ? Contrairement à une idée reçue, pleurer n’est pas seulement lié à la tristesse. Les pleurs de colère surviennent lorsque l’intensité émotionnelle devient trop importante pour le cerveau. Ils permettent de relâcher la pression psychologique.

    Les larmes émotionnelles contiennent des hormones de stress comme l’adrénocorticotrope. En les expulsant, le corps se débarrasse en partie de ce stress, favorisant un apaisement temporaire.

    Laisser vos larmes couler aide également à activer le système parasympathique, qui favorise la relaxation.

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    Le cri : un réflexe universel pour relâcher la pression

    Le cri est une réponse instinctive profondément ancrée dans l’histoire évolutive de l’être humain. Face à une menace ou une situation stressante, il servait à alerter le groupe ou à intimider un adversaire. Aujourd’hui, il joue encore un rôle cathartique en permettant de libérer rapidement la tension accumulée.

    Physiologiquement, crier mobilise le diaphragme, augmente le flux sanguin et favorise la libération d’endorphines. Ces dernières étant les hormones de diminution du stress.

    Nous élevons également la voix sous l’effet de la colère afin de canaliser cette émotion. « Le cri est sans doute l’un des rares moyens d’exprimer pleinement des émotions intenses telles que la peur, la colère ou l’agressivité », affirme Sascha Frühholz chez BBC Mundo. Ce dernier étant professeur de psychologie à l’Université de Zurich.

    Les crises de colère : comment mieux intervenir en 2025 ?

    Lorsque vous êtes le principal concerné

    Si on veut parler d’une méthode tendance à adopter en début 2025 pour apaiser la colère, nous devons absolument mentionner la réalité virtuelle. En effet, des thérapies immersives en réalité virtuelle sont explorées. Elles aideraient à confronter et à gérer les émotions dans des environnements contrôlés.

    Pour des approches plus traditionnelles, nous pourrions mentionner les activités suivantes :

    • Techniques de relaxation physiologique : réduire l’excitation physiologique est essentiel pour maîtriser la colère. Des méthodes telles que la respiration profonde, la méditation et la relaxation musculaire progressive sont recommandées pour apaiser l’esprit et le corps.
    • Exercices physiques adaptés : l’activité physique régulière, comme la marche, le yoga ou le tai-chi, aide à canaliser l’énergie négative. Elle libère aussi des endorphines, contribuant à une meilleure gestion de la colère.
    • Thérapies basées sur la pleine conscience : des pratiques comme la méditation de pleine conscience aident à développer une conscience accrue de ses émotions. Elles permettent ainsi de reconnaître les signes précurseurs de la colère et de les gérer plus efficacement.
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    Lorsque vous êtes en face d’une personne acharnée

    Les crises de colère, qu’elles soient chez un adulte ou un enfant, peuvent sembler incontrôlables. Toutefois, il est possible d’y réagir de manière constructive. La première étape est de rester calme, car répondre à la colère par de l’agressivité ne fait qu’amplifier le conflit. Prendre une respiration profonde ou compter mentalement permet de désamorcer la situation.

    Ensuite, il est essentiel d’écouter activement sans interrompre, même si les mots exprimés sont durs. Cela aide l’autre à se sentir compris et réduit l’intensité de l’émotion. Une fois la tension apaisée, encouragez l’individu à exprimer ce qu’il ressent de manière plus posée et rationnelle. Dès fois, la personne a juste besoin d’une oreille attentive.

    Une émotion puissante, mais contrôlable

    La colère est une émotion puissante qui peut nous pousser à casser, pleurer ou crier. Ces comportements, bien qu’instinctifs, trouvent leurs racines dans des mécanismes biologiques et psychologiques complexes. Comprendre ces processus nous permet de mieux gérer nos réactions et de trouver des solutions adaptées. Plutôt que de céder à ces impulsions, il est possible d’apprendre à transformer cette énergie en actions constructives. La prochaine fois que la colère montera, pourquoi ne pas essayer une nouvelle méthode pour l’apaiser ?

    Ci-dessous, une vidéo qui explique les bienfaits de la colère :

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    Un rédacteur web qui se situe entre un hédoniste, un épicurien, un stoïcien, tantôt relativiste, tantôt optimiste.

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