Actuellement, de nombreux salariés commencent à pratiquer le « quiet quitting« , aussi connu sous le nom de « démission silencieuse ». Mais c’est quoi cette tendance exactement ? Maintenant que vous connaissez les 6 meilleurs métiers du web pour arrondir votre fin du mois, découvrez cette nouvelle pratique en entreprise, maintenant très répandue dans le monde du travail.
Sommaire
Quiet Quitting : quand les employés se déchargent de la pression
La démission silencieuse, de son nom anglais « Quiet Quitting », est une pratique exercée par les salariés en entreprise.
L’idée est simple : l’employé fait comprendre à ses supérieurs ou à son employeur qu’il en a marre de la pression et donc il décide de ne plus se laisser stresser au bureau.
Comment ? Le salarié ne va plus vouloir se montrer disponible tout le temps, à la merci de son employeur et se surcharger de travail. Finalement, il ne va que faire les tâches qu’implique son poste de travail, pas plus, pas moins.
Faire le minimum lié à son poste de travail
Il fait le minimum qu’on lui demande, sans heures supérieures et sans se mettre de pression monstre pour être le meilleur salarié du mois. Il fait son quota horaire aussi et ne va pas plier aussi facilement à des heures de travail en plus de ses horaires contractuelles.
Ce n’est pas vraiment une démission à proprement parler. En effet, l’objectif n’est pas forcément de démission, au contraire. L’idée est soit de se faire virer (par exemple pour obtenir le chômage), soit que son patron allège son travail.
L’objectif peut aussi être simplement d’arrêter d’en faire trop à cause de la pression sociale d’être un employé et d’accepter qu’un travail, c’est fait pour rapporter de l’argent, la reconnaissance passe ainsi au second plan (mais il faut accepter de ne pas avoir de reconnaissance). Ici, on n’attend donc rien de son patron, mais c’est plus une manière d’éviter le burn-out professionnel.
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Comment savoir si un salarié fait une démission silencieuse ?
En général, on reconnait un salarié en démission silencieuse à son envie de placer son bien-être et sa vie de famille au-dessus de son emploi. Il part toujours à l’heure et pas en retard, arrive toujours à l’heure et pas en avance, par exemple. Le salarié n’accepte plus les heures supplémentaires, il ne répond plus aux appels et mails en repos.
Il peut également montrer un fort désengagement : ne plus parler à ses collègues, ne plus se confier, ne plus manger sur place, faire le strict minimum, ne pas demander si son travail est satisfaisant, etc.
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3 commentaires
Ça me parle tellement! J’ai commencé à faire ça il y a quelques mois. Marre des heures sup non payées et de l’attente que je sois dispo H24. Maintenant, je fais mon boulot et c’est tout.
Je trouve ça un peu triste qu’on en arrive là… C’est le signe que beaucoup de boîtes ne respectent pas l’équilibre vie pro/vie perso. Mais bon, si ça peut aider à éviter le burn-out, pourquoi pas.
Comme manager, ça m’inquiète de lire ça. Si mes employés ressentent le besoin de faire du « quiet quitting », c’est que quelque chose ne va pas dans la gestion. On doit mieux écouter nos équipes.