Le reste à charge en santé représente la part des dépenses de santé non couverte par l’assurance maladie. Il fait aujourd’hui objet de débat en raison de son importance croissante dans de nombreux pays. Cette hausse suscite des interrogations quant à ses répercussions sur l’accès aux soins et sur les populations les plus vulnérables.
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Les consultations médicales dorénavant moins remboursées et une augmentation de 1 euro sur la participation forfaitaire
À partir de ce mercredi 15 mai, les consultations médicales seront moins remboursées. En plus, il y aura une augmentation de 1 euro sur la participation forfaitaire. Pourtant, cette augmentation ne concerne pas les mineurs, les femmes enceintes et les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU). Malgré cela, certaines voix s’élèvent contre ces économies réalisées aux dépens de la majorité des patients.
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Emmanuelle Berlier, co-gérante des laboratoires Bio Med 21, estime que l’accès au médecin traitant devrait être entièrement pris en charge. Pour illustrer, le reste à charge passe à 2 euros chez le médecin, 1 euro en pharmacie et pour les actes paramédicaux, 4 euros pour les transports médicaux, et 20 euros par jour d’hospitalisation.
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Augmentation de 1 euro dans les laboratoires d’analyses
Dans les laboratoires d’analyses, la participation financière des patients augmente également de 1 euro par consultation. Dans un établissement où nos journalistes ont réalisé un reportage, la plupart des patients ne déboursent rien. C’est leur mutuelle et l’Assurance-maladie qui prennent en charge les frais du laboratoire. Bien que le coût de l’analyse ne soit pas affecté, le reste à payer sera inclus lors de la consultation médicale pour obtenir une ordonnance. Ces mesures sont estimées permettre à la Sécurité sociale d’économiser 800 millions d’euros par an.
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Les implications de la hausse du reste à charge sont complexes et nécessitent une attention particulière. Cela permettra de garantir que les populations les plus vulnérables ne soient pas laissées pour compte. Des politiques et réformes sont nécessaires pour atténuer les effets négatifs de cette tendance et assurer un accès pour tous aux soins de santé.
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