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    NuMedia » Lifestyle » Boire du matcha : pourquoi c’est tendance et est-ce bon ?

    Boire du matcha : pourquoi c’est tendance et est-ce bon ?

    Boire du matcha, c’est tendance… mais est-ce vraiment bon ? Goût, bienfaits, éthique : on démêle le vrai du faux.
    13 août 20258 MinutesFanny JacobPar Fanny JacobAucun commentaire
    drink matcha

    On le voit partout. Dans les mugs des influenceuses, sur les feeds Instagram pastel, en topping sur des latte mousseux ou dans des cookies sans gluten. Le matcha, poudre verte venue du Japon, est devenu en quelques années un emblème de la génération « healthy ».

    Mais au-delà des photos stylisées, que cache réellement cette poudre ultra-fine ? Pourquoi cet engouement ? Est-ce aussi délicieux que ça en a l’air ? Et surtout, peut-on consommer du matcha sans mauvaise conscience écologique ou sociale ?

    Sommaire

    • Pourquoi le matcha est devenu ultra-tendance ?
    • Est-ce que c’est vraiment bon ?
    • Le matcha est-il éthique ? Conditions de production, écologie et capitalisme vert
    • Comment reconnaître un bon matcha ? La couleur !
    • Odeur et finesse de la poudre : un vrai matcha, c'est comment ?
    • Le goût, un indicateur important
    • Provenance et prix : comment savoir si le matcha est bon ?

    Pourquoi le matcha est devenu ultra-tendance ?

    Depuis quelques années, le matcha a colonisé les réseaux sociaux. Et pas par hasard. Il coche toutes les cases des tendances actuelles : naturel, esthétique, exotique, sain, et surtout il est photogénique.

    Son vert vif et la mousse dense qui le coiffe lorsqu’il est bien préparé ont conquis Instagram et TikTok, où les vidéos de « matcha latte morning routine » se multiplient. Les hashtags #matchalatte et #cleangirl cumulent des millions de vues.

    La tendance « clean girl » en particulier, ce lifestyle minimaliste, axé sur le soin de soi, la peau parfaite, les cheveux tirés en arrière et les boissons vertes dans des mason jars, a érigé le matcha en symbole de pureté.

    Contrairement au café noir, jugé « trop dur », « trop nerveux », le matcha incarne une douceur contrôlée, une montée d’énergie sans chute brutale. Un carburant chic pour journée rangée.

    Mais ce n’est pas qu’une affaire d’image. Les marques ont vite compris l’intérêt de ce produit : les cafés branchés proposent désormais des « matcha iced », des « dirty matcha » (avec un shot d’espresso), ou même des lattés avoine-matcha à 7 euros.

    Le marketing wellness s’est emparé de cette poudre comme d’un super-aliment miracle, promettant antioxydants, énergie douce, peau éclatante et focus mental. En somme : l’élixir parfait pour affronter les injonctions de la productivité douce.

    the matcha

    Est-ce que c’est vraiment bon ?

    Derrière les filtres Instagram, le matcha divise. Car si son aspect mousseux est attirant, son goût surprend, voire rebute. Beaucoup de novices s’attendent à une boisson sucrée ou lactée, et tombent sur une amertume végétale, presque algale. Le vrai matcha a un goût intense, terreux, parfois astringent, surtout lorsqu’il est mal préparé ou de qualité moyenne.

    Il existe plusieurs grades de matcha : le culinary grade (destiné à la pâtisserie ou à la cuisine), souvent plus amer et moins fin, et le ceremonial grade, utilisé pour la consommation en boisson, plus doux, mais aussi beaucoup plus cher. Le matcha que l’on trouve dans les boissons vendues en France est très rarement de qualité cérémoniale. Il est souvent coupé, oxydé, ou simplement mal conservé.

    Pour beaucoup, le matcha pur est difficile à apprécier sans ajout de lait ou de sucrants. D’ailleurs, ce sont les matcha latte qui dominent la tendance : des boissons douces, mélangées à du lait végétal, parfois avec du sirop de vanille ou de miel. Une manière d’adoucir le choc végétal, mais aussi de l’éloigner considérablement de sa version traditionnelle.

    Dans la culture japonaise, le matcha est avant tout une boisson méditative, servie lors de cérémonies codifiées. Il n’est ni sucré, ni mélangé à du lait. Il se boit dans le silence, et se savoure dans sa complexité brute. Rien à voir avec les boissons sucrées et glacées servies à la chaîne dans les coffee shops occidentaux.

    Alors non, le matcha n’est pas universellement délicieux. Il demande un palais éduqué, une bonne préparation et un produit de qualité. Et une honnêteté rare dans le discours ambiant : pour beaucoup, le matcha est plus « joli » que bon. Mais avec le bon dosage et une vraie curiosité gustative, il peut devenir une alternative intéressante au café.

    Le matcha est-il éthique ? Conditions de production, écologie et capitalisme vert

    C’est l’envers du décor que beaucoup préfèrent ne pas regarder. Car derrière cette poudre verte venue du Japon, il y a des enjeux agricoles, environnementaux et sociaux majeurs. La demande mondiale explose, portée par les tendances occidentales.

    Ainsi, les producteurs japonais, autrefois focalisés sur la qualité, doivent aujourd’hui répondre à une demande de masse, parfois au détriment des pratiques traditionnelles.

    Le vrai matcha est issu de feuilles de tencha, cultivées à l’ombre, récoltées à la main, séchées sans fermentation, puis moulues très lentement entre deux meules en granit. Ce processus est lent, coûteux, et exige une grande expertise. Pour répondre à la demande, certaines fermes industrialisent le processus, accélèrent les étapes ou utilisent des variétés hybrides moins aromatiques.

    Pire : une partie du matcha vendu en Europe ne vient même plus du Japon, mais de Chine ou de Corée, où les contrôles de qualité et les normes environnementales sont bien moindres. Des études ont révélé des taux de pesticides élevés dans certains matchas importés bon marché. Difficile pour le consommateur de savoir ce qu’il boit vraiment, à moins d’opter pour un matcha bio et traçable, ce qui fait grimper le prix.

    Sur le plan écologique, la culture du thé n’est pas anodine. Elle exige beaucoup d’eau, des conditions climatiques spécifiques et souvent l’usage de produits chimiques. Le transport du matcha jusqu’en Europe (par avion ou bateau) ajoute un impact carbone non négligeable. Une incohérence quand on sait que le matcha est souvent présenté comme une alternative « responsable » au café, ce qui est loin d’être systématiquement vrai.

    Enfin, les enjeux sociaux ne doivent pas être négligés. Comme pour le café ou le cacao, les petites exploitations peinent à survivre, face aux grands groupes qui standardisent la production et captent les profits. Le « matcha fair trade » reste marginal, et peu de consommateurs connaissent le nom des coopératives ou fermes qu’ils soutiennent. Derrière l’image apaisante, c’est tout un écosystème fragile qui est en jeu.

    matcha

    VOIR AUSSI : Combien de tasses de café peut-on boire par jour sans risque ?

    Comment reconnaître un bon matcha ? La couleur !

    Un bon matcha, ça se voit. Sa couleur doit être vert vif, intense, presque fluo, tirant vers le jade. Plus il est pâle, plus il risque d’être de qualité inférieure ou oxydé. Un matcha jaune, brunâtre ou terne ? Il est probablement trop vieux ou mal stocké.

    Cette couleur éclatante vient de la culture en ombrage du théier : trois à quatre semaines avant la récolte, les feuilles sont protégées de la lumière directe pour booster leur teneur en chlorophylle. Donc, ça donne un vert profond et une richesse en L-théanine, un acide aminé apaisant.

    Odeur et finesse de la poudre : un vrai matcha, c’est comment ?

    Avant même de le goûter, on peut sentir la qualité d’un bon matcha. Il doit dégager une odeur fraîche, végétale, légèrement sucrée, rappelant l’herbe coupée ou les épinards crus. Si l’odeur est fade, poussiéreuse ou trop amère, ce n’est pas bon signe. Un matcha bas de gamme peut sentir le foin ou le carton : cela signifie qu’il a été mal conservé, oxydé ou simplement fabriqué avec des feuilles plus âgées et moins nobles.

    Aussi, le matcha n’est pas un thé infusé, mais une poudre qu’on fouette dans l’eau. La finesse de la poudre est donc importante. Un bon matcha doit être aussi fin que du talc, soyeux au toucher, sans grains. Si vous le sentez granuleux entre vos doigts ou s’il forme des grumeaux, c’est qu’il est mal moulu ou de qualité médiocre.

    boire matcha

    VOIR AUSSI : Thé Matcha du matin : un élixir pour une peau lumineuse et des cheveux brillants

    Le goût, un indicateur important

    Le goût du bon matcha est subtil et complexe. Il mêle une douce amertume à une rondeur végétale, avec une saveur umami (le fameux cinquième goût) très marquée. Il peut évoquer la noisette, les algues, ou même le cacao cru.

    Un matcha de qualité ne doit pas être agressif en bouche. Si c’est trop amer ou trop acide, c’est qu’il a été mal sélectionné ou provient de feuilles plus basses (moins nobles). Le bon matcha laisse un arrière-goût doux, presque sucré, qui persiste agréablement.

    Provenance et prix : comment savoir si le matcha est bon ?

    Aussi, il faut savoir qu’un excellent matcha provient presque toujours du Japon, et plus précisément de régions réputées comme Uji (Kyoto), Nishio (Aichi), Shizuoka ou Kagoshima. Évitez les matchas non japonais, souvent issus de Chine ou d’Inde, qui utilisent d’autres variétés de théiers et d’autres procédés.

    Le matcha de qualité coûte cher. Mais, son prix reste un indicateur. Pour produire 30 g de matcha cérémonial (l’équivalent d’une petite boîte), il faut des heures de travail minutieux, une agriculture précise et un broyage artisanal. Comptez entre 25 et 40 euros pour 30 g de matcha haut de gamme.

    Si vous tombez sur un matcha à 5 euros les 100 g, méfiez-vous : c’est probablement une poudre culinaire de qualité très basse, voire une contrefaçon. Mieux vaut acheter peu, mais bon, surtout si vous le buvez pur.

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    Rédactrice web amoureuse des animaux, spécialisée dans nos compagnons à poils, dans la psycho et dans la spiritualité. On m'appelle aussi Eleysiss.

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