Il y a quelques jours, plusieurs scientifiques ont assuré qu’il était possible de ramener des espèces animales ressemblant à des mammouths à la vie. Du moins, le projet est en cours de tests. Relayée par le Washington Post, l’information pourrait clairement faire basculer le monde de la science et notamment la recherche ADN. On vous en parle.
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Des scientifiques prêts à ramener les mammouths à la vie ?
Dans le Washington Post, nous avons découvert une entreprise très prometteuse : Colossal Biosciences. Cette entreprise est spécialisée dans la biotechnologie et elle est actuellement basée sur Dallas aux USA. Son objectif du moment ? Ressusciter des animaux disparus. Et parmi les animaux visés, il y a les mammouths laineux.
Sauf que dans le monde scientifique, ce projet interroge. Plus largement, la question de l’éthique et du bien-être animal se pose dans le volet de la résurrection d’animaux éteints. On a bien vu ce qu’il s’est passé avec les films Jurassic Park et Jurassic World… Que se passerait-il si nous redonnions la vie à des sortes d’éléphants gigantesques disparus comme les mammouths ?
En tout cas, pour le moment, la société de biotechnologie a déclaré avoir produit une lignée de cellules souches d’éléphants d’Asie. Une première avancée qui pourrait permettre, dans le futur, de reproduire des cellules couches de mammouths, selon les chercheurs.
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Un projet qui inquiète, notamment du côté « du bien-être des animaux »
George Church, généticien de Harvard et co-fondateur de Colossal, explique cependant que tout est encore à faire pour ramener à la vie un tel animal. Très massif et très résistant au froid, c’est un animal très difficile à atteindre, selon lui. Et pour ce dernier, « il y a de nombreuses étapes dans le futur ».
Pour les chercheurs, le but de cette résurrection d’animaux disparus serait une manière de rectifier le tir pour les humains, alors responsables de nombreuses extinctions d’espèces animales. Les éléphants, par exemple, sont en voie de disparition.
Mais, le projet fait débat. Heather Browning, philosophe à l’Université de Southampton en Angleterre et ancienne gardienne de zoo, explique être très inquiète par ce projet. « C’est le manque de connaissances qui m’inquiète en ce qui concerne le bien-être des animaux« , a-t-elle assuré.
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