L’obésité infantile est un sujet qui prend de plus en plus de place dans nos vies au quotidien. Avec des enfants surexposés à une prise de poids excessive, l’obésité infantile peut occasionner des maladies du foie. Une alimentation trop grasse et trop sucrée est néfaste pour la santé des plus jeunes ont relevé les experts du foie lors d’une conférence de Paris NASH Symposium qui s’est déroulé ce début du mois à l’institut Pasteur.
Est-ce seulement la consommation des aliments (ou boisson) qui sont à l’ origine de cette courbe de poids grimpante ? Les faits permettent de constater que non. Le facteur génétique y joue également un grand rôle dans le sens ou il prédispose l’enfant a une prise de poids plus ou moins précoce.
Sommaire
Obésité infantile et les facteurs génétiques
Rechercher les caractéristiques d’évolution d’une NASH (sténo-hépatite non alcoolique) revient à reconnaitre que les facteurs génétiques de l’obésité infantile sont non négligeables. C’est ainsi qu’un gène a été découvert : le PNPLA3 aussi appelé Gène de « l’adiponutrine ». Les spécialistes ont également découvert un fort taux de steatohépatite non-alcoolique chez les géniteurs d’enfants obèses et chez les jumeaux. Ces résultats prouvent une chose : pour avoir un enfant obèse il ne signifie en aucun cas que, le parent soit à son tour obèse.
L e PNPLA3 qui est un gène de susceptibilité montre que le pourcentage d’avoir un enfant qualifié d’obèse passe par un parent irritable, hypersensible et stressé. « L’incidence de la stéatose métabolique pédiatrique continue à progresser parallèlement à l’épidémie d’obésité chez les enfants », souligne le Pr Lawrence Serfaty, hépatologue à l’hôpital Saint-Antoine (Paris).
Que faire pour lutter contre l’obésité infantile ?
À ce jour, un traitement à proprement parlé contre l’obésité n’a pas encore vu le jour. Il est toutefois noté que si un enfant est prédisposé (génétiquement) à l’obésité ou non, il est important de contrôler son alimentation. Cet étroit lien entre l’alimentation et la prise de poids est inéluctable.
Éviter sinon consommer avec modération et a des quantités minimes des aliments forts en matière grasse et en sucre tels que : les sodas (très riche en graisses saturées), les graisses animales et des ingrédients à forte teneur en cholestérol. Privilégier les graisses insaturées, les fibres, les vitamines C, E et bien entendu mettre en avant la pratique d’une activité physique régulière.
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