Un vaccin sous forme de patch contre la coqueluche ? La coqueluche est connue comme une maladie infantile qui touche à ce jour entre 40 et 60 millions d’enfants dans le monde d’après l’Institut Pasteur. 300 000 décès sont recensés par an d’après et la plupart se trouvent dans les pays en voie de développement.
Les adultes ne sont pas épargnés, avec une recrudescence des cas depuis quelques années du fait d’un vaccin qui perd progressivement en efficacité. Pour y remédier, la société française DBV Technologies en collaboration avec BioNet-Asia, a initié un vaccin sous la forme d’un patch.
Un vaccin sous forme de patch contre la coqueluche pour un auto-traitement
Selon cette société française déjà très expérimentée dans la technologie des patchs, cette solution serait révolutionnaire pour traiter les cas de coqueluche. Selon le Dr Pierre-Henri Benhamou, PDG de cette société : « Utiliser les propriétés immunitaires de la peau représente un changement de paradigme majeur dans le domaine de la vaccination ». Avec les tests en cours chez l’homme, Viaskin rPT pourrait être le pionnier des vaccins auto-administrable et non-invasif contre la coqueluche.
Avec les rappels fréquents pour le type vaccin actuellement en cours depuis 1990, les adultes ne sont pas toujours au rendez-vous. Cette solution pourrait donc simplifier la prise des vaccins anti-coqueluche, tout en faisant disparaître les appréhensions de la piqûre que vivent beaucoup de patients. Il y aura dans ce patch une toxine nommée rPT, génétiquement détoxifiée de la coqueluche, produite par BioNet-Asia.
Un vaccin sous forme de patch contre la coqueluche chez les adultes pour mieux protéger les enfants
Cette solution en destination des adultes serait également un moyen de protéger les bébés en diminuant les risques de contagions. En effet, avant six mois, les tout-petits restent vulnérables à la bactérie, même s’ils ont été vaccinés.
Du fait de la fragilité de ces sujets plus jeunes et des conséquences dramatiques qui peuvent en suivre, cette solution s’avèrera comme salutaire pour eux. Cette maladie qui ne confère aucune immunité à vie exige un rappel au bout de 25 ans.