La France fait partie des pays dans lesquels la voyance séduit massivement les foules. Et pour preuve, les chiffres : 1 français sur 3 consulte un voyant chaque année. De plus, le secteur compterait plus de 50 000 professionnels installés avec un chiffre d’affaires généré estimé à près de 3 milliards d’euros par an. Si certains pratiquants arrivent à bluffer par la véracité de leurs prédictions, d’autres par contre sont simplement des escrocs. Tour d’horizon dans la suite de cet article.
Sommaire
Plus de 24 % de Français ont déjà fait appel à la voyance
Il est vrai que les Français ont souvent été considérés comme étant un peuple assez cartésien. Toutefois, ils ne restent pas insensibles aux arts divinatoires comme la voyance, par exemple. En effet, d’après une étude commandée par 20 Minutes, en 2015 déjà, plus de 24 % de Français ont eu à faire appel à la voyance. Que cela soit avec des voyant.es indépendant.es ou via des plateformes, le secteur constitue un véritable centre d’intérêt. Et le choix en matière de professionnels, ce n’est pas ce qui manque.
Ajoutons aussi que d’après un sondage du magazine Sciences & Vie, environ 32 % de Français ont déjà eu à être confrontés à une expérience paranormale. Et ceci de leur propre aveu.
Les besoins en matière de voyance
D’après les professionnels du domaine, ce qui amène les gens à faire appel à la voyance concerne généralement les problèmes de cœur, de couple ainsi que les problèmes d’ordre professionnel ou financier. À ce propos, il faut souligner que la majorité des clients sont des femmes : environ 80 % qui consultent plus d’une fois dans l’année.
Même s’il s’agit d’un secteur qui n’est pas vraiment réglementé par l’État, il faut dire qu’il existe un organisme de lutte contre les pratiques malveillantes. Il s’agit de l’INAD ou Institut National des Arts divinatoires. Ainsi, les consultations sont interdites aux mineurs et chaque voyant se doit de respecter certaines obligations déontologiques :
- des messages publicitaires de travaux occultes ou assimilés ne doivent pas être proposés
- ne pas proposer des messages publicitaires qui parlent d’envoûtement
- les messages publicitaires ne doivent pas aborder des questions de santé, poser des diagnostics médicaux et encore moins faire des prévisions alarmistes
- ne pas promettre des résultats
- faire apparaître clairement sur toute les publicités à diffuser l’ensemble des obligations déontologiques mises en places par l’INAD.
Un secteur impacté par le développement d’Internet
Le secteur de la voyance fait partie de ceux qui ont connu de profondes mutations grâce au développement d’Internet. En effet, il y a encore de cela quelques années en arrière, les consultations ne pouvaient se faire que dans un cabinet ou via appel téléphonique. Mais aujourd’hui, il est possible d’avoir recours à un voyant à travers les différents canaux de communication qu’offre Internet.
Cela peut donc se faire, par exemple, par mail en donnant sa date et sa ville de naissance, généralement un chiffre compris entre 1 et 9 ainsi que la question à laquelle on souhaite obtenir des réponses. Bien évidemment avant cela, il faudra effectuer le paiement des frais de consultation. Pour cela, les professionnels qui proposent la voyance en ligne disposent d’un système sécurisé de paiement.
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