Incroyable, mais vrai. La CAF a décidé du pire : ses bénéficiaires vont bientôt être espionnés lors de leurs trajets en avion. On vous explique tout en détail.
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Le gouvernement souhaite limiter les fraudes
La Caisse d’Allocations Familiales, soit la CAF, a eu de nouvelles directives de la part du gouvernement. Ce dernier souhaite effectivement limiter la fraude dans le pays et durcir les conditions d’admission de certains aides financières.
Dans ce cadre, la CAF a déjà mis en place plusieurs mesures. Par exemple, il est maintenant interdit d’utiliser un compte en banque non-européen pour ses virements d’allocations de la CAF.
Mais, ce n’est pas tout. La CAF va très bientôt s’attaquer aux fraudeurs qui vivent à l’étranger et qui bénéficient quand même des allocations familiales. Ces fraudeurs peuvent par exemple vivre à l’année au Maroc, ne pas le déclarer à la CAF, et encaisser une allocation au logement comme l’APL, la prime d’activité ou d’autres aides.
C’est d’ailleurs le même schéma avec le chômage. Pôle Emploi compte des milliers de fraudeurs qui touchent le chômage sans résider en France. C’est en partie pour cette raison que Pôle Emploi oblige maintenant ses bénéficiaires de l’ARE à venir à des rendez-vous et des ateliers obligatoires, parfois plusieurs par mois.
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Les bénéficiaires de la CAF espionnés quand ils prennent l’avion ?
D’après les déclarations récentes de Gabriel Attal, le ministre de l’Action et des Comptes publics sous Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, les bénéficiaires de la CAF qui prennent souvent l’avion vont être ciblés par divers contrôles. Une façon pour le gouvernement de débusquer les fraudeurs et de faire des économies sur les aides versées par l’organisme.
« À l’heure actuelle, les fonds de sécurité sociale sont déjà en mesure de vérifier un certain nombre de choses. Factures d’électricité, transactions bancaires. J’aimerais qu’on puisse prendre de l’expansion », a déclaré le ministre.
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Résider au moins 6 mois en France pour obtenir des allocations
L’idée est surtout de vérifier si les bénéficiaires résident réellement en France ou non, au moins 6 mois par an. Le gouvernement voudrait par exemple que « les Caisses de Sécurité sociale puissent accéder aux fichiers des passagers des compagnies aériennes« .
« Il ne s’agit pas de harceler les bénéficiaires, lorsque vous recevez des fonds de solidarité nationale. Vous devez être en droit d’en bénéficier », explique Attal.
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