Ce 29 octobre 2016, c’est la Journée Mondiale de l’AVC. Selon les dernières statistiques, un français est touché par un AVC toutes les 4 minutes, soit 155 000 personnes chaque année dont 62 000 vont en décéder malheureusement. C’est l’une des principales causes de mortalité dans l’île de France pourtant, elle est parfois ignorée par le grand public.
Pour une meilleure sensibilisation et dans l’objectif de prévenir cette pathologie, la Fédération Nationale France AVC et la Fondation Cœur et Artères ont lancé la campagne « AVC, vite le 15 ».
Sommaire
Comment limiter les risques en cette Journée Mondiale de l’AVC ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) est un arrêt brutal de la circulation sanguine provoqué par une hémorragie cérébrale ou un infarctus généralisé entraînant la dégénérescence des cellules cérébrales. Le patient se trouve alors dans un état très préoccupant, c’est pour cette raison qu’il faut une prise en charge rapide.
Les dernières recherches tendent à prouver que les maladies cardiovasculaires peuvent avoir des causes génétiques, mais avec une amélioration de son cadre de vie, il est tout à fait possible de réduire considérablement ces facteurs à risques innés. En effet, fumer augmente les risques de maladies cardiovasculaires, ainsi qu’une vie sédentaire accentuée par une absence de la pratique du sport.
Il est conseillé de surveiller sa tension artérielle qui constitue l’un des risques majeurs de l’AVC. Il faudra également apporter une attention particulière aux signes d’alerte comme la déformation de la bouche, la difficulté à s’exprimer, l’engourdissement d’une partie du corps.
Appeler le 15 au moindre signe d’alerte
Si vous êtes victime de l’un des signes cités plus haut, il faut sans attendre appeler le 15 pour une prise en charge immédiate afin de minimiser les effets de l’AVC. À l’occasion de cette Journée Mondiale de l’AVC, la Fédération Nationale France AVC et la Fondation Cœur et Artères ont lancé une campagne intitulée : « AVC vite, le 15 ! Un seul geste suffit ».
Le Pr Maurice Giroud, neurologue au CHU de Dijon affirme : « seul le 15 dispose d’une cartographie régionale des unités de soins et est donc le plus à même d’orienter le patient dans la bonne filière ».
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