En France, les bâtiments résidentiels sont responsables de 44% des consommations d’énergie et de 21% des émissions de gaz à effet de serre (2007, ADEME).
Le secteur du bâtiment est probablement celui qui dispose des marges d’amélioration les plus importantes. C’est également un des domaines d’interventions prioritaires pour répondre aux enjeux énergétiques et climatiques actuels.
D’après les chiffres 2008 publiés par la Direction Générale de l’Energie et du Climat, la production totale nette d’électricité (production brute primaire, plus production thermique classique, moins les pertes) est à 76,2% d’origine nucléaire, 12,4% hydraulique, 10,4 de thermique classique et 1% d’éolien et de photovoltaïque.
Un rapport sur la consommation d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables en France est paru en 2007. Il indique que les objectifs pour 2010 sont : la production de 10% des besoins énergétiques français à partir de sources d’énergies renouvelables ainsi que l’augmentation de 50% de la production de chaleur renouvelable (soit environ une augmentation de 5Mtep). On note que entre 2005 et 2007, la France a progressé seulement de 400 ktep.
Depuis 2005, on note une progression des énergies renouvelables autant pour la production électrique que thermique (d’après l’Observatoire de l’énergie en 2007). Cependant, l’objectif d’atteindre 21% d’électricité d’origine renouvelable en 2010 ne sera sans doute pas atteint.
Actuellement, les modes de production les plus utilisés sont associés à des inconvénients (production de CO2, pollution très long terme générée par les déchets, …).
Pourtant aujourd’hui, les énergies renouvelables peuvent apporter des solutions écologiques et économiques, permettant de rénover les bâtiments gros consommateurs, de construire des bâtiments à faible consommation ou même à énergie positive.
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