La semaine dernière en Dordogne, un cas de foyer de grippe aviaire avait été détecté. Cette fois-ci, c’est un second cas dans un élevage de près de 24 500 palmipèdes qui a été découvert. Ces deux cas de grippe aviaire détectés en Dordogne sont assez préoccupants surtout lorsqu’on connait la progression rapide du virus. H5N1.
La contamination de la grippe aviaire est très rapide, c’est pourquoi malgré le vide sanitaire qui a été imposé en avril, deux cas se sont déclarés en espace de quelques semaines. Le second cas détecté étant seulement localisé à quelques centaines de mètres du premier élevage détecté.
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Une souche de grippe aviaire hautement pathogène pour les volailles
La priorité pour les autorités sanitaires est de limiter la propagation d’où l’abattage des volailles dans un rayon de 10 km au moins. Cette opération a déjà débuté : « L’abattage des animaux de ce foyer incident est en cours », a indiqué la Préfecture. Cette souche de grippe aviaire (l’influenza aviaire) a été confirmée par les laboratoires de référence de l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses).
Pour éviter tout risque de propagation du virus à d’autres élevages ou d’autres régions, des mesures de nettoyage systématique et de désinfection ont été planifiées. Cette opération doit être menée avant l’entrée de nouveaux poussins. Pour mieux cerner le mode de contamination, une enquête est actuellement en cours afin de déterminer l’élevage qui a contaminé l’autre. Il est important de rappeler que le virus n’est pas transmissible à l’homme si des conditions d’hygiène et de cuisson sont respectées.
Des contrôles vétérinaires pour éviter une nouvelle contamination
En plus de l’abattage des animaux dans les deux cas de grippe aviaire H5N1 détectés en Dordogne, d’autres mesures ont été mises en place pour circonscrire la propagation du virus chez les volailles. Les autorités sanitaires ont mis une zone de protection de 3 km autour du foyer détecté ainsi qu’une zone de surveillance de 10 km.
Par ailleurs, tous les éleveurs de la région feront l’objet d’une surveillance accrue de la part des vétérinaires. On se souvient du dernier cas de grippe aviaire où des opérations similaires avaient été prises. On doit se rendre à l’évidence que le virus H5N1 est assez résistant dans les départements du Sud-Ouest de la France.
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